mardi 12 mai 2015, par Ymane Taoufiq
Le RDN conçu dans les années 1975-78 sert, dans le cadre du projet ORME, à la détection de spectres entre les fréquences 10 et 80 MégaHertz.
Il comporte 144 antennes hélicoïdales/coniques de 9 mètres de hauteur et de 5 mètres de diamètre à la base, réparties sur une surface de 10 000 mètres carrés.
C’est un "réseau phasé", c’est-à-dire un ensemble d’antennes fixes dont les signaux sont sommés avant d’être analysés.
Chaque antenne, fixe, "voit" une grande partie du ciel, et c’est en introduisant des retards de phase adéquats via des commutations électroniques que l’on peut obtenir une sensibilité maximum de l’instrument dans une direction donnée du ciel, et très faible ou nulle partout ailleurs, ce qui revient à pointer comme le ferait un télescope classique, mais sans mouvement mécanique.
Le RDN ne fait pas d’images. Il mesure le flux du Soleil entier. Les récepteurs sont capables d’analyser très précisément et rapidement l’intensité et la polarisation du signal à de nombreuses fréquences.